Limanton, voisine de Moulins-Engilbert, est une grande commune du Bazois. Elle appartient depuis 2013 au canton de Château-Chinon. Elle est entrée le 1er janvier 2017 dans la communauté de communes Bazois-Loire-Morvan, composée de 46 communes. Avec ses 47 km2, Limanton est la seconde en superficie, juste après Villapourçon.
L’activité principale est l’élevage des bovins charolais. Le seul commerce de la commune est le café-tabac du bourg de Limanton. Le sud-ouest de Limanton est traversé par ce qui fait son attrait majeur : le canal du Nivernais avec son cortège de d’écluses et sa vélo-route. Le hameau le plus peuplé de la commune se trouve le long du canal à Panneçot.
Autour du port de plaisance de Panneçot, un camping deux étoiles et un restaurant associatif accueillent les touristes et les habitants des environs dans un cadre splendide et encore méconnu.
Limanton est connue localement pour sa « Fête de l’été », le dimanche qui suit le 14 juillet. Cette journée se déroule à Panneçot. Elle est organisée par les associations communales en collaboration avec la municipalité : brocante, concours de pêche, soirée dansante, repas champêtre et feu d’artifice.
Au 1er janvier 2017, Limanton comptait 240 habitants. La densité communale moyenne est de 5 h/km2, parmi les plus faibles de la Nièvre. Une telle faiblesse rend l’entretien des 34 kilomètres de voies communales très couteux. Depuis 1900 la population communale (1200 habitants à l’époque) a été divisée par cinq.
Les principales richesses patrimoniales de Limanton sont : l’ancienne abbaye de Bellevaux, l’église et le château d’Anizy, le château de Limanton et ses jardins en terrasse, la maison-forte d’Arcilly, les manoirs de Mont Maquereau, Arcilly et Villard, le domaine de Boux et de nombreuses fermes qui ont gardé un cachet ancien. Son petit patrimoine (puits, lavoirs, ponts) est très riche. On notera la présence du curieux hameau champignon de Panneçot, devenu le cœur économique de la commune entre 1840 et 1880. On n’oubliera pas le canal du Nivernais et le patrimoine bocager.
Depuis 1800, les deux centres de la commune, anciennes paroisses fusionnées sous la Révolution, ont connu des évolutions divergentes :